Petit rappel de cette dénomination qui est arrivée des USA avec l’avènement des nouvelles technologies et qui est nommé en français « cotravail » ou bureau « partagé ». Il s’agit d’une forme d’espace de travail qui regroupe deux approches. Soit, il s’agit d’un espace dédié à l’accueil de travailleurs de tous horizons et qui utilisent moyennant une contrepartie l’accès au lieu, wifi, café, espace de rencontres entre professionnels… Soit d’un lieu dédié au partage de travail dans une entreprise donnée qui souhaite faire émerger l’innovation en mettant en place une économie dite de partage entre les salariés. Dans les deux cas, l’agencement des espaces aura pour but de mettre ensemble des travailleurs indépendants, free-lance ou des salariés autour de projets innovants. Aujourd’hui fleurissent ces espaces dit également « tiers lieu » un peu partout, mais qu’attendent les utilisateurs de ces espaces ? Les offres répondent-elles au besoin ? Entre salle de jeux et open-space dénudé peut-il existe un type de « coworking » attirant pour les digitaux nomades, les nomades digitaux ?
« Le style est le vêtement de la pensée » (Senèque). Qui pense coworking pense espace « inspirant » et « créatif ». Une longue table avec des chaises alignées et la présence d’une machine à café donneront l’impression d’un espace coworking mais n’en n’aura pas l’âme… Et les free-lance, indépendants qui quittent leur espace personnel de travail ou en déplacement pour leur entreprise peuvent s’attendre à un espace non seulement confortable, mais également différent, comme de nouvelles perspectives de découvertes. Un espace de coworking aura pour objectif de donner du « relief» permettant à la fois le formalisme individuel et concentration face à un écran, mais aussi la possibilité d’échanges dans des endroits insonorisés, collaborer, organiser des rencontres, pouvoir se détendre, s’informer… Un autre « chez soi » mais professionnel. Les espaces collaboratifs proposent autre chose aux créateurs, travailleurs nomades… Il ne s’agit donc pas d’un open-space neutre ou encore d’une bibliothèque versus étudiant, mais bien d’un tiers-lieu qui saura attirer la diversité et la créativité.
« Mon projet préféré, c’est le prochain. » (Frank lloyd Wright). Un espace coworking vit de ses coworkers et des projets qui y naissent ! Plus les interactions seront nombreuses, diversifiées et plus de nouveaux projets pourront apparaître et ainsi faire vivre l’espace collaboratif de la manière que son nom l’indique. Cependant, cela peut, ne pas suffire. Un coworker peut rechercher, justement, à ne pas être systématiquement sollicité. En mode « a la carte », tout est proposé rien n’est imposé ! A chaque espace de coworking de créer les animations nécessaires de sorte à favoriser les échanges et les interactions. Il peut être ainsi proposer des incitations à l’organisation d’évènements par les coworkers eux-mêmes en créant une ambiance club, networking.
Qu’il soit interne à l’entreprise ou en mode externe en service à tous travailleurs nomades, l’espace de « coworking » est, aujourd’hui, installé dans le paysage du travail et de l’entreprise. Il suffit pour cela de taper le mot « coworking » dans un moteur de recherche et apparaitra selon sa situation géographique le ou les « coworking » du secteur. Aucun ne se ressemble, mais tous ont un même but, regrouper, fédérer la majorité des entreprises françaises qui sont des indépendants, auto-entrepreneurs, commerciaux, représentants, mais aussi salariés nomades et donc tous demandeurs d’espaces incitatifs et leur permettant de rencontrer d’autres professionnels. Plus cet espace sera accueillant, « cosy » un autre chez soi et convivial et plus les chances de cet espace verra croitre la présence de professionnels dynamiques et engagés dans la réalisation de leur objectifs.