L’engagement des salariés est vital pour la bonne marche de l’entreprise ; Plusieurs études soulignent le fait qu’en plus des avantages salariaux, la considération et le cadre de travail avaient un effet direct sur la disposition au travail. En sachant qu’en moyenne un salarié peut être dérangé toutes les trois minutes, ce qui augmente sa déficience en concentration et donc en performance, tous les aspects des aménagements de bureau se doivent aujourd’hui d’allier à la fois la flexibilité mais également le respect de l’intégrité du personnel ; un subtil et parfois difficile équilibre à mettre en place auprès d’une population qui a souvent de plus en plus accès au confort numérique, matériel… dans sa vie privée. Il est donc important que le décalage entre le privé et le professionnel ne soit pas en défaveur de l’entreprise. Les espaces de travail peuvent être envisager comme des moyens à part entière de bien vivre et de satisfaction ressentis par les collaborateurs ; Quels sont-ils ? Quels sont les déclencheurs de mieux être ? Quelles sont les clés pour rendre vos espaces de travail agréables ? Sans être exhaustif, en voici deux, simples et faciles à mettre en œuvre.
Dans l’une des méthodes japonaise de management, dîte Kaizen, celle-ci commence avant toutes actions par le nettoyage et le rangement de l’espace de travail. Mettre en place des actions de rangements, de réorganisation de quelques éléments, permettent à tout à chacun de se sentir justement dans son élément. L’occasion de revoir les flux de communication, d’échanger entre services… une pratique la semaine d’avant les congès, une fois l’an comme un rite, un repère où l’on sait que l’on va être impliqué. Cependant, ranger, pour d’autres, pourrait être synonyme d’intrusion, car travailler dans le « désordre » serait synonyme de créativité et d’activité perpétuelle. « Pas le temps pour ça ! » Dans les deux attitudes, « clean desk » ou « bureau créatif », tout va dépendre d’une part de la configuration des bureaux, sont-ce des bureaux ouverts ? indépendants ? Ou no-desk c’est à dire sans « salarié fixe à une place ». En effet, l’implication ne sera peut-être pas la même. Pas loin du team building, mais parfois pouvant y référer ces actions permettront à chacun de positionner l’espace à sa mesure et y apporter les améliorations nécessaires, ne dit-on pas en paraphant le dicton « le diable peut se cacher dans les détails »
S’il est entendu que les aménagements des espaces intérieurs favorisent l’adhésion des salariés mais également font partie intégrante de la communication d’entreprise, il apparaît que les espaces extérieurs des bureaux sont tout aussi importants. Ces extérieurs peuvent être des terrasses, des parkings, un hall, une petite cour, ou encore des terrains aux alentours. Et si, tous ces espaces pouvaient être investis par les collaborateurs par d’aménagements « agréables » pour les pauses ou tout simplement offert au regard de ceux qui y travaillent. Dans cet esprit, les parkings peuvent devenir un lieu d’accueil par une nouvelle végétalisation qui pourra se trouver fort utile dès les premières chaleurs, avec notamment la plantation de nouveaux arbres participant ainsi positivement au bilan carbone de l’entreprise. Horace ne dit-il pas : « Celui qui joint l’utile à l’agréable recueille tous les suffrages. » Les terrasses peuvent être enrichies de plantes, tables, voire même de bureau pour accueillir de manière informelle le temps d’un café, ou d’une réunion… des aménagements qui peuvent s’orchestrer facilement en cohésion avec les parties prenantes et ouvrant ainsi de nouveaux espaces d’échanges et de communication au sein de l’entreprise.
Ranger, réorganiser, impliquer, regarder, réaménager les espaces extérieurs, végétaliser en cohérence avec les envies et pourquoi avec l’imaginaire. Les entreprises peuvent trouver d’autres clés pour « ré-enchanter » les espaces de vie au travail. Et, parfois, de ces réflexions peuvent naître l’envie d’un renouveau complet des espaces de travail permettant ainsi de revisiter les volumes qui ne sont plus adaptés aux évolutions du management, orientation de l’entreprise ; mais aussi aux teintes, ambiances… Yves Saint Laurent ne disait-il pas « J’ai surtout été un voyageur immobile, ce qui a permis à mon imagination de se développer » L’imaginaire n’est-il pas à la base de la créativité, un potentiel d’innovation ?